Môrice Bénin s'en est allé il y a tout juste une semaine, le 19 janvier 2021. Le 31 décembre 2012, je lui avais consacré un article sur mon précédent blog (disparu fin 2014...). Voici ce que j'écrivais alors:

Prendre le temps d'écouter avec délectation Môrice Bénin chanter Léo Ferré: je ne l'avais pas pris depuis fort longtemps. Et c'est ce que je suis en train de faire en écrivant ces lignes. J'ai hésité à consacrer une longue page à ce grand poète car, lorque je me suis replongé dans mes vinyles, je me suis souvenu que ceux-là, je ne les avais pas tous découverts seul. Jusqu'en 1982, ma discothèque était essentiellement d'origine anglo-saxonne et plutôt orientée pop', avec quelques belles exceptions francophones: Ange, Atoll, Béranger, Brel, Jean-Michel Caradec, Catharsis, Chute Libre, Clear Light Symphony, Charlélie Couture, Hervé Cristiani, Higelin, Lama, Le Forestier, David Mac Neil, Mama Béa, Machiavel, Jean-Louis Majhun, Gérard Manset, Mémoriance, Mona Lisa, Pierre Rapsat, Trust, Wapassou... et j'en oublie sans doute pour le moment. Bref, Bénin, ce fut une découverte liée à la rencontre de l'âme soeur en 1982. Mais, grâce à elle et à son frère, quelle découverte! Après les vinyles, il y a donc eu l'achat de CD, six pour l'instant, jusqu'à l'album: "La mémoire et la Mer", de 2003, où Môrice Bénin chante Léo Ferré qui fut et reste un de ses pères spirituels, avec Brel, Brassens ou Nougaro. Je conseille d'aller voir son site (que je viens de découvrir!): http://morice.com.free.fr/ . Je regrette de ne pas avoir encore pu écouter Môrice Bénin sur scène, mais je sais qu'il vient assez régulièrement en Lorraine, alors je ne désespère pas!

Nous ne verrons donc jamais Môrice Bénin. Nous étions pourtant entrés en contact en 2013 pour envisager une venue du côté de Jarny, sous la forme d'un concert à domicile, mais cela n'a jamais abouti. Alors voici notre modeste hommage au travers de nos archives discographiques. Môrice Bénin va manquer à beaucoup, c'est sûr, comme bon nombre d'artistes "essentiels" et disparus forcément trop tôt.