novembre 2020

L'enterrement du général De Gaulle a donné lieu à une couverture médiatique internationale avant, pendant et bien sûr après. Voici les articles publiés ce jour-là dans l'Est Républicain.

J'ai lu le journal de Tintin de nombreuses années, mon premier recueil datant de 1960 (j'avais six ans). J'ai ensuite été abonné pendant dix-huit mois à l'édition belge (entre 1965 et 1966), grâce à une petite-cousine à ma mère, Jacqueline Lepas, qui habitait Virton. Puis j'ai pris un abonnement à l'édition française du journal et enfin acheté des recueils. Mon dernier abonnement date de 1973. Au total plus de 480 numéros, pas tous en bon état, car parfois entamés pour des jeux-concours sur certaines pages. Certains recueils du... [Lire la suite]

Ce samedi comme le précédent, le temps était printanier en Lorraine. Difficile de résister à l'envie d'enfiler la combi Alpinestars et d'enfourcher la moto. Alors restait à trouver, en cette période détestable de confinement, un motif "réglementaire" de sortie, sans pour autant se retrouver dans une zone commerciale, à Conflans-en-Jarnisy ou, pire, à Augny, près de Metz, où tous les magasins déclarés essentiels sont ouverts et pris d'assaut.... Pendant que les autres commerces, souvent de proximité, sont interdits de fonctionner.... [Lire la suite]

J'avais 16 ans ce lundi 9 novembre 1970 et étais en classe de première C au lycée Alfred-Mézières de Longwy, en Lorraine. A cette époque tous les adolescents connaissaient bien sûr le Général, sans forcément être férus d'histoire. Tous nos parents avaient connu la Seconde Guerre Mondiale et nos grands-parents la Première en plus. Un grand-oncle, Victor Moïse Calon, était mort au combat en octobre 1914. Mon père Jean Jules avait été prisonnier de guerre de 1940 à 1945 en Allemagne. Un de mes oncles avait effectué son service militaire... [Lire la suite]

A cette période de la vie de mes parents, le foyer du 16 rue Albert Lebrun à Longuyon est occupé par quatre personnes: Jean-Pierre aura deux ans le 15 mai et René vient de naître. Ce huitième carnet en ma possession mesure 11cm sur 17,5cm mais a perdu sa couverture. Des pages sont détachées. On lit à la fin les prévisions de dépenses. On peut suivre également l'évolution de la tirelire des enfants. Les ordonnances pour René et mon père sont notées. Et puis quelques textes de chansons agrémentent tous ces comptes et ces calculs... [Lire la suite]

Le domaine du Vieux Moulin devrait être, en cette période, très animé autour de la fête du poisson. Rien de tout cela, hélas, même si l'étang est déjà partiellement vidé. Et puis le magasin de produits locaux était fermé cet après-midi. Bon, c'était un bon motif pour tenter une petite sortie en bécane! Après tout, au chapître des produits de première nécessité figurent les alcools et les cavistes sont autorisés à ouvrir pendant ce confinement "light", comme j'ai pu le constater en allant d'abord à la Zac d'Augny, près de Metz. Alors... [Lire la suite]

Ces comptes de dépenses et de prévisions de dépenses sont écrits sur un petit carnet de la compagnie d'assurances La Métropole datant de 1940 et mesurant 7cm sur 13,5cm. Une page a été détachée et la dernière page est déchirée. On y lit également le texte de la chanson "Ma cabane au Canada" ainsi que les pesées de mon frère René né le 19 mars 1949. Son parrain, Charles Velter, est cité pour avoir donné 1250Fr. Il est le premier enfant, né en 1883, du premier époux de ma grand-mère paternelle, qui a eu onze enfants en deux mariages... [Lire la suite]

En cette période de confinement forcé, je me suis lancé le défi de publier l'ensemble de la comptabilité tenue par ma mère entre 1948 et 2014, soit 85 carnets et agendas remplis de manière continue de 1948 à 1980, puis plus épisodiquement entre 1997 et 2014. Certaines archives ont probablement été perdues après son décès en mars 2016, lorsque mon frère Jean-Pierre et moi avons dû vider son appartement de Longuyon.  Sollicité depuis quelques jours par un ingénieur de recherche de l'EHESS qui a découvert mes archives publiées en... [Lire la suite]

Attestation Covid et bridge Canon dans la sacoche, nous avons profité d'un temps exceptionnellement doux ce 2 novembre, jour des morts, pour prendre un bon bol d'air pas loin de chez nous. Nous avons vu un VTTiste, trois ou quatre retraités, un faisan, des corbeaux, une vache à l'horizon, une canette dans un prunelier, un lycéen masqué fixant son smartphone en rentrant chez lui... Bref, pas de quoi s'imaginer déambuler dans une rue du centre de Metz un samedi après-midi d'avant confinement ou dans un centre commercial bondé. Que... [Lire la suite]

Je n'avais que seize ans en novembre 1970 et donc encore ni l'âge ni les moyens de sortir en discothèque. Mais toute la jeunesse de cette époque se souvient de ce terrible incendie qui a coûté la vie à 146 personnes cette nuit de Toussaint 1970. Alors je conserve ce numéro de Paris-Match, dont un des slogans publicitaires fut longtemps "Le poids des mots, le choc des photos". Et je m'autorise à publier ces dix pages pour qu'on n'oublie pas que tous ces jeunes ont péri pour avoir voulu danser sur la musique des Storm, groupe pop... [Lire la suite]