En 1980, avec mon pote motard longuyonnais comme moi Philippe Pierret, nous rôdions (en voiture) du côté des frontières belge et luxembourgeoise toutes proches à la recherche de concerts pop que nous ne trouvions pas dans le Pays-Haut lorrain. Et c'est le 27 septembre à Rodange, au Blue Note, que nous avons découvert le chanteur Pierre Rapsat. 41 ans après je n'ai pas de souvenir précis de ce concert mais nous en étions ressortis enchantés, au point, pour moi en tout cas, d'acheter coup sur coup quatre albums jusqu'en 1982. Vingt ans après son décès (le 20 avril 2002 à Verviers, à 53 ans) je garde un bon souvenir de cet artiste auteur-compositeur-interprète et guitariste, trop peu connu en France, et qui a publié une vingtaine d'albums entre 1973 et 2002. Je n'ai plus suivi sa carrière, écoutant davantage des groupes anglo-saxons comme The Cure, Barclay James Harvest, Manfred Mann' Earth Band, Brand X ou encore Pat Metheny. Puis un mariage en 1984 puis deux enfants, en 1985 et 1988, ont quelque peu redéfini mes priorités...