Ce tout jeune festival de musique classique (puisque ce n'était que sa cinquième édition) s'est clos en apothéose ce dimanche après-midi. La veille au soir, Joséphine Olech, flûtiste, et Sélim Mazari, pianiste, avaient déjà émerveillé le public en interprétant des oeuvres de Mel Bonis, Francis Poulenc et Sergeï Prokofiev et en jouant, pour la première fois, la création du jeune compositeur Mikel Urquiza, présent pour l'occasion.

Le dernier concert a littéralement transporté l'auditoire de la collègiale Saint-Maur, pleine comme un oeuf entre 16h et 19h. Frédéric Chaslin, chef d'orchestre, compositeur et pianiste, Jean-Philippe Lafont, baryton, et Julie Cherrier-Hoffman, soprano, ont déroulé, deux heures durant, un programme comportant les plus beaux airs et duos d'opéras (Mozart, Bizet, Massenet, Gounod, Debussy, Chaslin). Comme le public, pourtant comblé par tant de talent et de générosité, en redemandait, les artistes ont offert quelques pièces supplémentaires et Jean-Philippe Lafont, accompagné au piano par Frédéric Chaslin, a même revisité trois chansons interprétées jadis par Jacques Brel, Serge Reggiani ou son ami Caude Nougaro. Idéalement placé dans l'allée centrale, à quelques mètres des artistes, j'ai pu prendre quelques dizaines de photos (avec un reflex Canon 80D et un zoom Sigma 17-70mm, sans flash sauf après le concert) dont voici une sélection. Un véritable feu d'artifice donc dans un cadre divin grâce à une équipe de bénévoles qui fournit un travail formidable  pour faire vivre le magnifique village d'Hattonchâtel et que j'ai été heureux de rencontrer.

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